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19 mars 2008

exercice 3ème: corrigé de l'entraînement au brevet

Français 3ème

I. Corrigé des questions

Petit mea culpa :

La mise en page d’origine a été modifiée lors du transfert du document sur le blog. C’est pourquoi les lignes du texte apparaissent de façon anarchique. Nous avons essayé, dans le corrigé, d’être précis mais l’opération était délicate.

            A. Le personnage de Jacques

                1)            a) Se fuir est un verbe pronominal. Le pronom se renvoie à Jacques.

b) La « bête enragée » dont parle le narrateur, c’est la pulsion meurtrière de Jacques, son envie d’égorger les femmes qu’il désire.

c) La fuite de Jacques ne peut l’éloigner du danger, la pulsion reste en lui (« Mais il l’emportait, elle galopait aussi fort. » l.2-3).

2)            a) Jacques, qui cherche à fuir, ne fait que tourner en rond, comme l’indiquent les verbes « revint » (l.7) et « se retrouva » (l.9) où l’usage du préfixe « re-» évoque la répétition, ainsi que la proposition « où il avait sangloté tout à l’heure » (l.11) dont le verbe au plus-que-parfait et la locution adverbiale soulignent que Jacques se trouvait à cet endroit peu de temps auparavant.

                b) Il arrive près d’une voie de chemin de fer (« la voie » l.8, « tunnel » l.8, « chemin de fer » l.10).

                c) Jacques revient sans cesse à son point de départ, comme si son destin était lié à celui du train.

3)            Dans le dernier paragraphe, Jacques est désigné par « le jeune homme » (l.25), « il » (l.26, 27, 30, 34, 35), « lui » (l.28, 33), et « le » (l.33).

                B. L’apparition du train

1)             Dans cette phrase, « restait » est un imparfait de second plan et « arrêta » un passé simple  de premier plan.

                2)            a) C’est le verbe « vit » (l.14) qui introduit la description de l’arrivée du train.

                               b) Il s’agit du point de vue interne de Jacques.

3)            a) Dans ces lignes, l’univers ferroviaire est personnifié (= la figure de style est la personnification) : le narrateur emploie les expressions  « gueule noire du tunnel » (l.14), « bouche d’un four » (l.14) et « gros œil rond » (l.16).

               b) Voici les termes composant le champ lexical de la lumière : « s’éclairer » (l.14), « l’éblouissement » (l.16), « la lanterne » (l.16), « allumant » (l.17) et « éclairées » (l.19).

               c) L’autre champ lexical prédominant est celui de la violence : « fracas » (l.15), « jaillit » (l.16), « troua » (l.17), « en coup de foudre » (l.18), « violemment » (l.19), « plantait un couteau dans la gorge » (l.22-23), et « les jambes convulsives de l’assassiné » (l.24-25).

               d) On peut remplacer l’expression « en coup de foudre » par l’adjectif « brutale » (ou « soudaine »).

               En général, l’expression « coup de foudre » est employée dans le contexte d’une rencontre amoureuse (par exemple : Dès que je l’ai vu, j’ai eu un coup de foudre.).

4)            Ce train a une dimension infernale : tout le vocabulaire qui désigne l’incendie, le feu (« four » l.14, « s’embrasent » l.15, « incendie » l.17, « flamme » l.18) évoque les flammes de l’Enfer, et l’obscurité (« gueule noire » l.14, « ténèbres » l.24) renvoie à la mort.

                C. La scène du meurtre

                1)            a) Dans ces lignes, l’imparfait a une valeur descriptive.

                               b) Cette scène dure un quart de seconde (« à ce quart précis de seconde » l.20).

                               c) Elle fait penser à un arrêt sur image ou à un ralenti.

                2)            a) On attribue ces pensées à Jacques.

                               b) Le verbe est conjugué au plus-que-parfait. Il a une valeur d’antériorité dans le passé.

3)            Pour montrer que Jacques doute de la réalité de ce qu’il a vu, le narrateur utilise le lexique de l’incertitude (« il hésitait » l.27, « il n’osait plus affirmer » l.27) ; il emploie également le verbe croire au plus-que-parfait à valeur d’antériorité (l.30) afin de suggérer une évolution ; enfin il met en scène une gradation dans les termes qui renvoient à une image fausse (il s’agit d’abord d’une « vision » l.27, puis d’un « rêve » l.32, d’une « imagination » l.33 et en fin d’une « hallucination » l.34).

4)            Il établit une relation entre sa « vision » et la crise qu’il vient de vivre car il a été témoin d’un meurtre au couteau (d’un égorgement), qui évoque ce qu’il a eu envie de faire à Flore.

5)            Jacques et le train se ressemblent : ils sont porteurs de la même brutalité, de la même violence (le meurtre et l’envie de meurtre) ; leurs destins sont liés (Jacques est conducteur de train, il revient sans cesse le long des voies) ; et les mots les concernant se font écho (« fuir » l.2 et « fuyait » l.24, « il se perdit » l.9 et « se perdait » l.24).

II. Corrigé de la réécriture

Et maintenant, c’est à recommencer, il leur faudra encore se battre, pour qu’elle ne saute pas sur la première femme coudoyée par hasard. Le grand silence pourtant, la vaste solitude les apaisent un peu, leur font rêver une vie muette et déserte comme ce pays désolé, où ils marcheront toujours, sans jamais rencontrer une âme.

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Commentaires
A
juste pour dire que pour la dictée, je l'ai vu sur http://www.ladictee.fr<br /> pour ceux et celles qui veulent s'entraîner
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